(dixit Jean Claude Barrey dans l‘éperon)

 

… L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal .

C’est un science qui demande des connaissances profondes en biologie animale, en génétique et en neurophysiologie . De plus, on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de toute autre  animal, si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant .

De plus « l’équitation éthologique »  ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.

Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse, mais ils propagent les bourdes les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !

 

En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :

 

Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval .

 

Heureusement la vie d’un cheval , même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente …

...Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores est facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur/cueilleur)

 

 Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain et parlent de « chef », de « dominant qui dirige », « de leader ou de jument qui conduit la harde » et autres fantaisies de livres pour enfants …

 

Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem, en réseau (c’est à dire où tout le monde surveille tout le monde ) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef) .  Il n’y a pas de chef chez les chevaux . Rappelons qu’un chef est celui qui organise l’action des autres, un dominant celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation et un leader celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il n’y soit pour rien ...

 

...Ils ignorent qu’il existe des agressivités autres que celle de prédateur :

 

Outre l’agressivité de prédation, il y a aussi l’agressivité de défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité …